mardi 1 mai 2012

Salons de coiffure africains


Quel ami / petit ami / mari / amant / soumis d'une jolie femme black a déjà accompagné sa Princesse d'ébène dans un salon de coiffure afro ?

Qui a déjà ressenti la solitude d'être une pièce étrangère rapportée dans un jeu bien huilé, où les papotages féminins sérieux se mêlent à des rires tonitruands de moqueries naturelles ?

Qui s'est déjà assis sur un petit tabouret dans un coin isolé du salon pendant que tout ce petit monde de beauté virevolte tout à son aise ?

Qui n'a jamais été excité en voyant ces sculpturales jeunes femmes se passer la main dans les cheveux pour tester la texture de telle ou telle mèche, se complimentant tour à tour par de simples "tu es très jolie comme ça ma chérie", phrase innocente, mais pourtant si sexy à l'écoute ?

Qui n'a jamais été étonné par le temps que ces nymphes sucrées passent au téléphone avec leurs copains alors que nous souffrons pour recevoir un seul texto ou ne serait-ce qu'une conversation d'une minute avec elles ?

Qui a déjà eu l'impression que ces jeunes femmes, en parlant leurs langues maternelles, incompréhensibles pour un "gaulois" de base, échangent des commentaires salaces au sujet du petit pigeon blanc qui vient d'entrer pour payer la nouvelle coiffure de sa princesse exotique ?

Serait-ce de la paranoïa de croire que ces petits sourires amusés, ces clins d'oeil échangés pourraient signifier l'envie réciproque de posséder une victime généreuse ?

Qui n'a rien dit et a juste mis la main au portefeuille au moment où une jolie main manucurée a décidé d'ajouter au dernier moment un petit achat compulsif comme une petite crème hydratante ou un nouveau vernis pastel ?

Serait-il possible que des mèches payées par le petit ami soumis valent 2 fois plus chères que si sa Maîtresse vient les acheter toute seule ?
Et si c'était le cas, pourquoi alors ce petit ami soumis, sachant cela, ne se rebellerait pas au moment de payer ? Ah, je vois ! Peut-être que pour lui aussi, cela fait parti du jeu. N'a-t'on pas dit au début qu'il était une pièce étrangère rapportée dans ce jeu bien huilé ? Et, n'y-a-t'il pas de plus jolie façon de perdre à ce jeu contre de si brillantes et naturellement supérieures adversaires ? 

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