mardi 1 mai 2012

Dédicace au regretté blog « histoiresdelarbin » avec son accord : histoire fantasmée


A ce propos, petite histoire, provenant complètement de mon imagination déviante ...

Je m'appelle régis, je suis originaire d'un petit patelin à quelques encablures de St-Etienne, je suis un mec sans intérêt, je viens d'obtenir mon BTS compta et j'ai trouvé un 1er emploi en région parisienne...
Les recherches ont été un peu laborieuses mais j'ai enfin trouvé un petit studio dans le 19e arrondissement juste à côté du Metro Riquet pour ceux qui connaissent...

Comme je n'ai pas de copine - pour être franc je n'en ai jamais eu, je suis même encore puceau- j'ai dû organiser mon déménagement tout seul.
Une fois installé, je me suis en quête de ce qui est finalement mon seul vice dans ma vie banale et inutile: la fumette. Ça me fait oublier ma médiocrité, ma mocheté, mon inutilité ...

Je descends donc de chez moi en espérant trouver quelqu'un susceptible de me vendre quelque chose, et en tentant d'éviter tout problème, oui car j'ai oublié de vous le dire, en plus je suis peureux, je n'ai aucun courage, je suis un lâche...

J'arrive dans le hall de mon nouvel immeuble quand je vois 3 jeunes filles, blacks, entrain de discuter et d'exploser de rire...Elles devaient avoir entre 19 et 20 ans et n'avaient évidemment pas remarqué ma présence.

Je prend le peu de courage qu'il me reste pour leur poser la question -je me dis qu'avec des filles, je suis moins en danger-.
"Bonsoir Mesdemoiselles, pardonnez moi de vous déranger mais voilà je suis nouveau ici et je cherche juste un endroit ou je peux trouver un peu de bédot ?"

1er éclat de rire, de toute façon quand les filles ne m'humilient pas elle se foutent de moi donc j'ai l'habitude...
Une des 3 filles, vêtue d'un jean bleu avec quelques déchirures, d'un tee shirt violet zara et de vans à carreaux noirs et blancs me dit:

"Wesh comment tu parles toi ! bon tu veux quoi ?"
_ Heuu j'ai 120 euros Mademoiselle.

Nouveaux éclats de rire, j'entends même les 2 autres filles qui laissent échapper des "rrrrooo le boloss" dans mon dos.
Je vois par ailleurs le visage de mon interlocutrice se durcir.

"Wesh tu m'as pris pour une dealeuze ou quoi toi ?"
_ Heuu non non pas du tout Mademoiselle, excusez moi, je vous demande pardon, je posai juste la question.
"Tchiip, boloss vas-y donnes ton oseille, j'vais te dépanner, t'habites quel appart ?"

Ma hantise, devoir avancer l'argent sans rien en retour, j'étais quasiment sur que je ne reverrai jamais cette fille, au demeurant magnifique, mais je suis tellement
faible que je me suis écraser et lui ai tendu les billets. Ces filles devaient vraiment me prendre pour le dernier des bouffons, ce qui entre nous, est vrai.

"Ok ok Jean Charles, tu sais quoi je vais t'appeler Jean Charles, hein les filles, je passe chez toi dans 20 minutes".
_ Merci Mademoiselle
" oué oué vas y dégages..."

Je remontais chez moi, complétement chamboulé par cette rencontre, un sentiment particulier que les humiliations infligées par ces filles étaient loin d'être terminées.

20 minutes plus tard, à ma grand surprise, on tambourina à ma porte, elles étaient revenues, accompagnées d'une 4e fille vêtue d'un fuseau noir, d'une veste en jean
et de vieilles tongs roses- qui devaient en fait lui servir de chaussons- laissant apparaître une pédicure rose.
Elles entrèrent dans mon salon sans attendre mon invitation, celle qui m'avait parlé tout à l'heure en tête et me jetant un regard rempli de dédain tout en mâchant son
chewing-gum...Elles s'installèrent toutes les 4 dans mon canapé, je me retrouvais sans place pour m'asseoir, elles me virent hésitant et mon interlocutrice
habituelle me dit:

"ben vas-y wesh assis toi parterre, tu crois que j'vais me lever pour te laisser la place J-C ??"

Je m'exécutais, m'asseyant à leurs pieds en balbutiant d'éternelles excuses.

Ma "dealeuze" reprenait:
"bon tu sais quoi boloss, heuuu J-C (toutes ses copines explosèrent de rire) j'ai un bout de shit pour toi, mais comme t'es parterre comme un chien si tu le veux vraiment,
tu dois le rattraper avec ta bouche, comme un clébard"

Ses mots provoquèrent l'hilarité générale, exception faite de la mienne évidemment.

Je tenta une sortie par le haut:
_ Mais heu je ne comprend pas, qu'est ce que c'est que cette ordre.
On me coupa aussi sec la parole
"Bon vas-y fermes ta gueule espèce de boloss, blanc bec de merde, ici c'est chez nous, je claque des doigts et tu te retrouves à poils dans une cave, alors t'as intérêt à obéir,
d'ailleurs pour t'excuser tu vas me supplier, clébard va, supplies moi de devenir mon larbin enculé".
Terrorisé, je me jetais à ses pieds et commençait à embrasser le bout de ses vans tout en pleurnichant:
_ S'il vous plait, pitié, je vous supplie d'être votre larbin, je vous en supplie.
Ma nouvelle propriétaire leva alors délicatement sa chaussure pour faire apparaître la semelles passablement noircie par le bitume et hurlait:
"Lèches sale clébard maintenant, lèches mes pompes espèce de grosse merde !"
Les bruits de ma langue furent étouffés par les insultes et les rires de ces 4 pestes...
"Maintenant allonges toi sur le dos boloss, tu vas nous servir de serpillère repose-pieds, pendant qu'on fume sur ce qui était ton shit, mais qui bien sur maintenant est MON shit"

Pendant que, ses semelles sur mon visage, elles fumaient leur joint, entre 2 discussions, mon interlocutrice me menaçait, m'insultait:

"Maintenant t'es notre larbin, si je te dis de faire la pute pour nous, tu le feras, si j'ai envie de m'essuyer les pompes sur ta sale gueule de babtou, je le ferai,
et t'as intérêt à payer, tous les mois tu ramperas pour me donner ma thune grosse merde!"

A chaque absence de réponse positive de ma part, un coup de pied au visage me rappelait ma nouvelle condition.

A la fin de leurs joint, celle qui m'avait obligé à l'appeler "Princesse" posa le bout du cône encore allumé sur mon visage et l'écrasa avec sa semelle sous mes hurlements de douleur
et le rire dantesque de ses copines.

Elle se levèrent toutes et commencèrent à me cracher abondamment au visage avant de s'essuyer chacune les pieds dessus, UGG, Vans, Tong tout y passait...
Mon visage était noir du mélange de leurs semelles, de la cendre et de leurs crachats...

Voici comment débutait ma nouvelle vie parisienne .... 

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