Cocktail money slavering et cocufiage

Cette anecdote a eu lieu il y a quelques années, lors de ma toute première relation officielle de soumission financière.

Ma princesse camerounaise de l'époque m'avait traîné (lol) au centre commercial pour qu'on lui fasse ses courses de la semaine.

Bien sûr, c'est elle qui avait pris les commandes des rayons que nous visitions, je la suivais derrière poussant le caddy (caddie ????).

Une fois presque arrivés aux caisses, elle reçoit un coup de téléphone. Bien entendu, toute personne la contactant par téléphone étant bien plus importante que ma misérable présence, elle répond aussitôt.

Et voici que j'entends ma princesse diablesse, toujours si dure avec moi, en train de minauder au téléphone, de rire tous les 3 mots.

Elle s'approche de moi, toujours au téléphone, me braque ses yeux dans les miens et s'approche beaucoup de mon visage, assez près pour que je puisse entendre la voix au téléphone. Une voix d'homme, grave, virile.

Il lui dit clairement qu'il l'attend chez lui rapidement, qu'il veut la voir ce soir.

Son regard ne lâchant jamais le mien, elle lui dit qu'elle ne va vraiment pas mettre longtemps, qu'elle se dépêche car elle aussi a trop envie de le voir.

Et elle raccroche.

"Bon, dépêchons nous, je n'ai pas que ça à faire maintenant. Qu'est ce que tu as ? Tu fais la gueule ? Ca fait quoi de savoir que je vais rejoindre mon mec là ? Et qu'on va faire plein de choses classées X ensemble ?"
Moi, les pensées tiraillées, les sentiments confus, le cerveau en ébullition, les questions se posent.

Les yeux déviant vers ses jolis doigts de pied apparents dans sa paire d'escarpins ouverts, timidement :

"..... Ca fait mal princesse."
"Bah, je croyais que t'aimais ça, non ?! Souffrir ! C'est ce que tu aimes non ?! Bon dépêchons-nous, on va au rayon pharmacie prendre une boîte de capote, ensuite tu payes et tu me dis au revoir."
Ah !!!!!! Quand j'y repense encore aujourd'hui ! J'en ai toujours des frissons d'excitation mêlés du sentiment profond de n'avoir été pas grand chose pour cette jeune femme.