J'étais un ado introverti et mal dans ma peau.
Après le divorce des parents, j'ai été catapulté de ma maison d'un village perdu (où je n'avais aucune fréquentation et où j'étais la dernière roue du carrosse en classe) à une cité populaire où les premières filles qui se sont réellement intéressées à moi étaient de jeunes congolaises (moi 17 ans, elles 14-15 ans).
Nous sommes vite devenus amis dans une relation un petit peu intéressée (elles venant d'une famille nombreuse n'avaient jamais d'argent de poche et moi, étant subjugué par leur côté exotique, confiantes d'elles-mêmes et surtout étant bien content enfin de cotoyer des membres de "l'autre sexe", je n'hésitais pas à leur payer une glace après les cours, ou leurs magazines d'ados fans de boys band, leur offrir l'entrée de la piscine pendant les vacances ou la place de cinéma).
Les années avançant, je suis resté toujours le même garçon désespéré d'attendre mes premières relations alors qu'elles évoluaient tout à fait normalement, ayant des petits copains de temps en temps, commençant à sortir de plus en plus. Leur transformation physique aussi était impressionnante de petites ados à jeunes femmes affirmées et je suis vite devenu leur chauffeur les samedis soirs aussitôt avoir obtenu mon permis de conduire et ma première voiture. Bien sûr, l'entrée de la boite était à mes frais, ainsi que les consommations mais, malheureusement, je n'avais le plaisir de leur présence que pendant les trajets, elles se séparant de moi aussitôt entrées à l'intérieur de la discothèque.
Bref, bien d'autres anecdotes comme celles-ci : étant amoureux de l'une d'elle (la plus âgée, la plus jolie), j'avais voulu lui offrir un téléphone avec forfait (incluant 3 numéros gratuits pour avoir la chance qu'on puisse s'appeler sans limite). Quand je lui ai donné le téléphone avec le forfait, je lui avais bien dit qu'il ne fallait pas qu'elle dépasse le forfait mensuel et qu'elle devait me rembourser tous les mois. Inutile de dire que :
1. elle ne m'a jamais remboursé aucune mensualité
2. le dépassement de forfait était quasi perpétuel (de 2 à 3 fois la somme forfaitaire)
3. ce n'est pas pour ça que nous nous sommes parlés plus régulièrement
Autre anecdote : un appel un dimanche matin, "je suis dans un taxi, en train de revenir de Paris, j'avais loupé le train, mes parents ne doivent pas savoir que j'ai passé la nuit là-bas et j'ai pas de fric pour payer le taxi, je peux venir jusqu'à chez toi avec le taxi et tu le payes, ok, tu seras chou."
Au final, presque 1000 francs de taxi (en franc à l'époque lol) pour ensuite s'entendre dire avec un joli sourire en prime que cette Princesse de mon coeur venait de passer la nuit avec son copain, un "bad boy" comme elle les aime !
L'enfance et l'adolescence conditionnent beaucoup de choses.
Je suppose que si des jeunes filles caucasiennes m'avaient prises en main à l'époque, je me serais fait appeler autrement que "babtoupayeur" lol.
Je ne serais peut-être même pas money slave et/ou soumis, qui sait ?! Peut-on toujours rêver !
Nous sommes vite devenus amis dans une relation un petit peu intéressée (elles venant d'une famille nombreuse n'avaient jamais d'argent de poche et moi, étant subjugué par leur côté exotique, confiantes d'elles-mêmes et surtout étant bien content enfin de cotoyer des membres de "l'autre sexe", je n'hésitais pas à leur payer une glace après les cours, ou leurs magazines d'ados fans de boys band, leur offrir l'entrée de la piscine pendant les vacances ou la place de cinéma).
Les années avançant, je suis resté toujours le même garçon désespéré d'attendre mes premières relations alors qu'elles évoluaient tout à fait normalement, ayant des petits copains de temps en temps, commençant à sortir de plus en plus. Leur transformation physique aussi était impressionnante de petites ados à jeunes femmes affirmées et je suis vite devenu leur chauffeur les samedis soirs aussitôt avoir obtenu mon permis de conduire et ma première voiture. Bien sûr, l'entrée de la boite était à mes frais, ainsi que les consommations mais, malheureusement, je n'avais le plaisir de leur présence que pendant les trajets, elles se séparant de moi aussitôt entrées à l'intérieur de la discothèque.
Bref, bien d'autres anecdotes comme celles-ci : étant amoureux de l'une d'elle (la plus âgée, la plus jolie), j'avais voulu lui offrir un téléphone avec forfait (incluant 3 numéros gratuits pour avoir la chance qu'on puisse s'appeler sans limite). Quand je lui ai donné le téléphone avec le forfait, je lui avais bien dit qu'il ne fallait pas qu'elle dépasse le forfait mensuel et qu'elle devait me rembourser tous les mois. Inutile de dire que :
1. elle ne m'a jamais remboursé aucune mensualité
2. le dépassement de forfait était quasi perpétuel (de 2 à 3 fois la somme forfaitaire)
3. ce n'est pas pour ça que nous nous sommes parlés plus régulièrement
Autre anecdote : un appel un dimanche matin, "je suis dans un taxi, en train de revenir de Paris, j'avais loupé le train, mes parents ne doivent pas savoir que j'ai passé la nuit là-bas et j'ai pas de fric pour payer le taxi, je peux venir jusqu'à chez toi avec le taxi et tu le payes, ok, tu seras chou."
Au final, presque 1000 francs de taxi (en franc à l'époque lol) pour ensuite s'entendre dire avec un joli sourire en prime que cette Princesse de mon coeur venait de passer la nuit avec son copain, un "bad boy" comme elle les aime !
L'enfance et l'adolescence conditionnent beaucoup de choses.
Je suppose que si des jeunes filles caucasiennes m'avaient prises en main à l'époque, je me serais fait appeler autrement que "babtoupayeur" lol.
Je ne serais peut-être même pas money slave et/ou soumis, qui sait ?! Peut-on toujours rêver !
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