mardi 1 mai 2012

Histoire réèlle du soumis Kit : sortie larbin / chauffeur avec Déesse Sonia featuring Barbye


Et voici, en exclusivité, l’aboutissement de cette annonce :

Fin d’après-midi, sur mon lieu de travail, réception d’un texto, juste le numéro et un nom : Déesse Sonia. Je remercie, sans trop savoir pourquoi, puis texto suivant : « je cherche un chauffeur babtou ma doné tn numéro ». Je comprends que j’ai été balancé comme ça à une dominatrice pour lui rendre service sans qu’elle aie à s’embêter à se chercher un larbin disponible. Plutôt que me formaliser, je réponds : « avec plaisir Déesse », comme un brave blanc serviable, tout en calculant mon organisation pour cette contrainte subite qui va me prendre ma soirée, voire ma nuit (ouille, je travaille le lendemain…).

Les précisions arrivent : il s’agit d’aller la chercher gare de Lyon pour 21h, puis de la conduire vers la Porte dorée, où elle doit voir quelqu’un, avec qui je la laisserais pendant 2/3 heures, pendant lesquelles elle me laisserait avec sa cousine Barbye (voir « si vous avez manqué le début … »), en attendant que j’aie à la raccompagner chez elle (assez loin quand même…). Je suis rassuré par cet horaire et ce planning, qui me ménage une nuit de sommeil courte certes, mais existante quand même.

A la gare de Lyon à l’heure dite, je m’apprête à observer son arrivée pour jouir de loin du spectacle de sa démarche avant de perdre mes moyens devant elle. J’ai à portée de main les 100 euros que je dois lui donner immédiatement dès que je la vois (« tu me lé done d ke jvien batar »). Mais je dois l’appeler : finalement changement de programme, je vais la chercher chez elle. Gaspe… une bonne heure de route en perspective, et ma nuit qui se raccourcit d’autant.

Enfin j’y arrive ; je la préviens ; quelques minutes plus tard sur le trottoir de cette banlieue pavillonnaire, elle sont 3 à approcher : Déesse Sonia, Barbye, et une amie de Déesse. Grosse émotion et des papillons dans le ventre. Elles m’indiquent où elle veulent que je mette la voiture. Quelques minutes après, Déesse Sonia et sa copine montent et me font rouler quelques rues plus bas pour une petite course qu’elles ont à faire ; Déesse est à l’arrière, sa copine à l’avant. Pendant le trajet, Déesse reproche à sa copine la façon dont elle me parle ; en effet, elle m’adresse la parole de façon quasi « normale ». Déesse : « Eh, tu lui parles pas comme ça, vas-y, parle lui mal, c’est un kelb ». Pour ce qui est de Déesse Sonia, en revanche, ça y va : toujours agressive en s’adressant à moi, expressions trash mâtinées d’arabe, etc. La course faite, on se remet en route. A un rond-point, elles aperçoivent une copine au loin. Elles hurlent toutes deux son nom à en réveiller les 4 pâtés de maison alentour. Quand on est à hauteur de leur copine, grosse rigolade de toutes les 3. Tout de suite, Déesse Sonia lui présente son boloss, la copine de dehors regarde bien, ça la fait marrer. Incroyable comme le boloss larbinisé semble naturel à toutes ces filles.

Bon, les deux copines finissent ensemble, et je ramène Déesse Sonia chez elle. Elle me f        ait garer, puis me dit d’attendre qu’elle se prépare. J’attends comme un con dans la voiture. Environ une heure plus tard, Déesse et Barbye arrivent. Je me précipite hors de la voiture pour leur ouvrir les portes, elles s’installent à l’arrière. Direction Paris. Inutile de dire que cette nouvelle heure de trajet n’a pas beaucoup contribué à l’élévation de mon niveau de self-esteem.

Arrivés à Paris, elles m’envoient leur chercher un MacDo. Quand je reviens, quelqu’un est avec elles devant la voiture, un ami de Sonia, avec qui elle va passer un moment. Déesse Sonia me dit : « bon, j’y vais ; pendant ce temps, tu fais tout ce qu’elle te dit t’as compris ? ». Compris : Déesse Sonia n’a plus besoin de moi pendant quelques heures et me laisse entre les mains de Barbye.

Instruction de Barbye : « on va aux Champs ». Les heures qui suivront confirmeront ce que j’avais commencé à remarquer, que Barbye a 3 grosses passions : les Champs, les Ferrari (quasiment un orgasme quand elle en voit une (nous en avons vu plusieurs…)) et se faire draguer. A chaque voiture un peu belle ou chargée avec des groupes de jeunes mecs, elle me fait systématiquement rouler bien à côté, ou m’arrêter juste à côté aux feux. Elle ne regarde pas les occupants, reste le regard en avant avec des attitudes princières de cheveux, en se maquillant, téléphonant, etc. Son plaisir : sentir l’excitation autour d’elle, les regards appuyés et les avances de drague incessantes. Et moi, à l’avant, au milieu de cette frénésie sexuelle. On fait comme ça de très nombreuses fois le tour des Champs, pour être bien sûrs de lui apporter la quantité d’attention dont elle a besoin.

A l’issue d’une conversation téléphonique, elle me fait arrêter sur le bas côté des Champs, sort de la voiture et me dit de rester là. Je la vois se diriger vers un mec, qu’elle connaît apparemment. Leurs regards se portent parfois sur moi, dans la voiture ; Ils discutent longuement, rigolent, etc. Au bout d’un bon moment, elle revient vers moi : « tu peux dormir si tu veux ». Je n’obéis qu’à moitié, car c’est quand même bien agréable de la voir parler debout, bouger, etc. Plus tard encore, elle revient. On discute un peu ; elle me dit que c’était son ex, qu’elle aime bien que ses mecs aient du caractère pour pouvoir prendre le dessus sur son caractère dominant à elle, sinon ça le fait pas, il y a les larbins pour ça (je m’empêche de penser «  la s… »). J’avais une réserve de liquide sur moi, non encore utilisée. N’en pouvant plus, une pulsion m’oblige à faire changer de mains ces 100 nouveaux euros.

Après, elle me dit de dormir à l’arrière. C’est pas très confortable à l’arrière dis-je, je suis grand… « Tu te plies » qu’elle me dit, me précisant qu’il ne faut pas que ma tête dépasse. Elle ne veut pas qu’on voie que je suis avec elle. Je m’exécute, bien sûr. Elle va à nouveau discuter avec son ex. Là, plus moyen de la voir. Quand elle revient, elle me demande les clés. Je lui donne, elle démarre, et repart pour un tour sur les Champs, me recommandant de ne pas « dépasser ». De ma position peu confortable, je vois défiler d’en bas les pierres et monuments des Champs et alentour, bercé par le r’n’b et les propos de Barbye. Bien agréable. Puis elle s’arrête, ouvre la portière et enchaine diverses conversations téléphoniques. A un moment, un mec la branche, commence à la draguer, elle ne le décourage pas. Un métis marocain/brésilien à ce qu’il parait. Le mec finit par s’apercevoir qu’il y a quelqu’un allongé à l’arrière (je fais semblant de dormir). Elle dit « c’est mon boloss ». Le mec a un rire un peu crispé (j’aurais bien voulu voir sa tête). Il dit, pour détendre l’atmosphère « ah ouais, tu l’as ramassé où ? » Finalement elle prend son numéro. Quelque minutes après, re-branchage, un mec en énorme Mercedes blanche, ils parlent de façon un peu codée mais ont l’air de se comprendre. Sans doute était-il question de produits. Elle prend son numéro. Elle reprend un peu le volant. Elle pense à me préciser, au fait, qu’elle fait attention aux flics, parce qu’elle a pas le permis (gloups ; mais trop tard pour changer quoi que ce soit).

2h30 : mon téléphone vibre. Un nom d’expéditeur : Sonia. Un message de 2 mots : « VIEN BATAR ». On y va. Barbye n’en plus d’envie de pisser, et Sonia qui ne descend pas… Alors Barbye entre dans un hôtel à proximité avec un gardien, pour utiliser les toilettes. Elle me prend mon téléphone en y allant pour appeler Sonia et la faire presser. Le gardien n’a fait aucune difficulté (il a bien fait, en voilà un qui a l’instinct de survie). A son retour, elle est toujours au téléphone (mais, euh, il a bien fallu qu’elle le lâche un moment, non ?), en train de poursuivre sa discussion avec Déesse Sonia, s’interrompant parfois pour me donner ses instructions de retourner passer la prendre.

Finalement, Sonia descend, toutes deux dans la voiture, on s’apprête à rentrer, à moins qu’un nouveau tour sur les Champs soit au programme, à voir. Il est 4 heures, je suis parti depuis 20h. Après 8 heures consacrées à ces ultra-dominatrices, à me faire traiter sans aucun répit comme de la merde, avec comme seule perspective de finir toute la nuit comme ça et devoir me dépêcher pour être à l’heure pour enchaîner sur ma rude journée de travail du lendemain, j’atteins un peu mes limites nerveuses. J’essaie de faire passer le message. Refus catégorique d’en tenir compte, il faut que j’apprenne à enchainer ma servitude à elles et mon travail, qui est pour elles aussi. Malheureusement, je ne suis pas encore au niveau. Je me prends une grosse engueulade de Déesse Sonia qui me reste bien gravée au moment où j’écris ces lignes, comme je sers à rien, etc. Elles se barrent de la voiture et montent dans une Mercedes blanche qui venait d’arriver. Que faisait cette voiture là à ce moment-là ? J’ai rien compris ma race.

Et donc finalement, de façon inattendue, j’ai pu prendre quelques petites heures de sommeil. En rentrant chez moi, quelques textos agressifs de Déesse tombent. Le lendemain, le fond de lassitude m’accompagne au travail, mais ce n’est pas désagréable, car ce sont les traces laissées en moi par Déesse Sonia featuring Barbye.

NB : je passe sur quelques moments plus soft de Déesse Sonia et Barbye, dont je me dois de mentionner l’existence pour rendre justice à la richesse et la variété de leurs personnalités, par ailleurs différentes.

Bilan pour moi : un léger mieux, mais doit encore nettement progresser.

Bilan pour l’édification des foules : la rencontre avec déesse Sonia est à conseiller au plus haut point si :

- vous n’êtes pas encore soumis et voulez franchir le pas en vous abandonnant sans avoir à le regretter
- vous êtes soumis et voulez aller au fond de cette aventure.

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