A 23 ans, Kevin était déjà un personnage bien connu dans sa cité. On le remarquait pour de nombreuses raisons.
D’abord il était un des rares blancs dans une cité où se côtoyaient des gens de toutes origines, mais dont la population était en très grande partie constituée de personnes d’origine Africaine ou Antillaise. Alors un petit blond à la peau très claire ne passait pas inaperçu.
Ensuite, il était aussi un des rares à rouler avec un coupé allemand flambant neuf, donc le prix correspondait à des années d’allocations chômage ou de RSA de la plupart des habitants de la cité.
Et ca, ca passait mal.
Car Kevin était un petit trafiquant de drogue et un escroc, bien connu des services de police, comme on dit, mais qui avait toujours réussi à passer au travers des contrôles.
Dans la cité, les délinquants étaient nombreux, mais pour la plupart ils restaient discrets.
Kevin, lui, se la ramenait, et un peu trop aux yeux de beaucoup. Il ne s’était pas fait que des amis. Les vieux le regardaient d’un sale œil à cause de son casier judiciaire, et les jeunes le toléraient parce qu’il les fournissait en herbe, mais le détestaient pour son comportement.
En plus, Kevin était raciste et se croyait obligé de faire sans cesse des plaisanteries douteuses sur la couleur de peau de ses clients.
La vie de Kevin allait brusquement changer.
Ce soir là, Kevin trainait dans sa voiture, garé derrière son immeuble. Il écoutait de la musique en fumant un joint.
Fatou, une jeune Noire de 17 ans, d’origine Sénégalaise, s’approchait de sa voiture. Kevin la connaissait bien, pour lui avoir déjà vendu de l’herbe. La jeune fille, timide et discrète, lui avait semblé tout à fait insignifiante. Jolie, mais insignifiante.
De toute façon, il n’aimait pas les Noires. Les « blackos », comme il disait.
Fatou s’arrêta à la hauteur de Kevin.
- Bonjour, fit elle timidement.
- Salut ! répondit Kevin d’un ton plutôt dédaigneux. Tu veux quoi ?
- Tu as de l’herbe ?
- Ouais… tu connais les prix !
Fatou tendit les billets et l’échange se fit très vite. Ici, il était facile de repérer la police, et tout se faisait dans la rue.
Mais Fatou ne s’éloigna pas. Elle hésitait.
- Quoi d’autre ? fit Kevin, agacé.
- Tu peux avoir autre chose ? C’est pas pour moi, c’est pour un copain.
- Quoi, aut’ chose ? Y veut quoi ton copain ?
- Un peu de coke, tu peux ?
Kevin regarda la jeune fille. Il hésita à répondre. Il n’avait pas de contact pour ca et il n’était pas sur de pouvoir en trouver. Mais la timidité de cette fille lui donna de l’assurance.
- Evidemment ! Mais faudra amener le fric d’abord !
Fatou tendit alors une forte somme d’argent en billets. Kevin ouvrit de gros yeux et empocha avec gourmandise la liasse.
- Dans trois jours !
Fatou s’éloigna. Kevin se mit à rire franchement quand elle eut disparu. Il n’avait absolument aucune idée de la façon dont il pourrait trouver de la cocaïne, mais il s’en foutait éperdument ! il n’avait de toute façon pas l’intention d’en chercher. La gamine était assez conne pour filer son fric comme ca, tant pis pour elle ! Elle pourrait toujours venir chougner, il allait se garder les billets. Qu’est ce qu’elle pourrait faire ? Aller porter plainte ?
Trois jours plus tard, au même endroit et presque à la même heure, Kevin vit s’approcher la jeune fille. Il ne l’attendait pas particulièrement, mais il rigolait d’avance en s’imaginant la tête qu’elle ferait en se rendant compte qu’elle s’était fait avoir ;
- bonjour, fit elle.
- Salut, qu’est que tu veux ?
- Tu as ce que je t’ai demandé ?
- Et qu’est que t’as demandé ?
- Ben… ma coke ?
- J’me souviens pas…
Fatou resta un moment stupéfaite. Son beau visage se ferma.
- Eh… j’tai payé ! T’as empoché mon fric, alors tu me la fais pas à l’envers !
- Qu’est ce que t’as Blanche Neige ? fit il avec mépris. T’as perdu du fric ? Ben fallait faire attention à tes affaires, ma poulette ! Allez dégage, maintenant, vas pleurer chez ta mère !
La jeune fille se recula et toisa soudain le dealer avec dureté.
- Tu crois que je vais en rester là ?
- Oulala… j’ai peur, fit il narquois. Allez, bouge !
Fatou s’éloigna doucement en le regardant d’un air mauvais. Son regard était soudain devenu décidé et ferme. Elle avait perdu cette timidité qui lui donnait un air fragile. Kevin vit devant lui une jeune fille extrêmement décidée. Sans s’en rendre compte, il perdit aussitôt son sourire moqueur. Une légère anxiété le saisit. Et si elle lui en faisait voir ? Si elle se vengeait ? Elle n’avait presque pas protesté, pas pleurniché, pas essayé de le supplier. Bizarre. Et décevant.
Et puis zut ! Kevin se mit à rire. Qu’est ce qu’elle pouvait faire ?
Dans le rétroviseur, un de ses bons clients s’approchait. Une minute plus tard il avait déjà oublié tout ca !
Une semaine plus tard, en s’approchant de sa voiture, Kevin aperçut un gamin d’une douzaine d’année en train de bricoler la serrure de sa portière. Un petit gamin Noir qui semblait vouloir forcer le véhicule. Kevin se dirigea vers lui, mais le gamin le vit arriver et se sauva en direction d’une barre d’immeuble.
Bien décidé à coller une trempe au mioche, Kevin se mit à courir et se précipita à son tour dans la barre d’immeuble, juste à temps pour voir le gamin disparaître dans l’escalier menant au sous sol. Il s’y engouffra à son tour et dévala les marches quatre à quatre. Il entra dans le sous sol. Personne n’y venait jamais. La plupart des caves étaient vides, les portes cassées. L’éclairage n’y était que très médiocre, une lampe sur deux était cassée et rien n’était jamais réparé.
Le gamin tourna derrière un angle de mur. Kevin se précipita derrière lui. Il allait voir ! Surtout ici dans cette cave déserte ! Le mioche allait se prendre une bonne dérouillée, ca lui apprendrait !
Kevin tourna à son tour derrière l’angle.
Il se retrouva soudain nez à nez avec une demi douzaine de Noirs. Kevin stoppa net.
Comprenant qu’il était tombé dans un piège, il voulu faire demi tour, mais trois autre Noirs lui barrait toute retraite.
Kevin commença à paniquer.
- Oh, les gars ! Pas de conneries ! qu’est ce que je Vous ait fait ? J’l’ai pas touché le gamin ! J’voulais juste lui faire peur ! OK ?
Les Noirs s’étaient rapprochés et l’entouraient.
Une voix féminine se fit soudain entendre.
- alors le toubab, tu croyais que t’allais me baiser ?
Kevin se retourna et comprit aussitôt. Fatou se tenait dans un coin, accompagnée de deux autres Noires que Kevin avait déjà croisé dans la cité.
- Oh, c’est bon ma jolie ! J’allais te le rendre ton fric ! Pas la peine de me faire ce plan ! De toute façon je vais te la trouver ta poudre !
- Pas la peine ! Trop tard « blanchette ». Tu m’as mise en colère, va falloir assumer !
Plusieurs Noirs se précipitèrent aussitôt sur Kevin, le saisissant par les bras et les jambes. Il fut renversé au sol. Il essaya de se débattre en hurlant, mais les types étaient bien plus costaud que lui. Un chiffon sale fut soudain violemment enfoncé dans sa bouche pour le faire taire.
Un gout d’essence le submergea jusqu’à la nausée. Il se sentit soulevé et trainé sans ménagement. Il vit une porte s’ouvrir devant lui et il fut jeté dans le noir, atterrissant lourdement sur un vieux matelas taché et déchiré.
Kevin essaya de se relever, mais aussitôt les types se jetèrent de nouveau sur lui. Il fut violement trainé dans un coin de la cave et plaqué contre le mur. Fatou s’approcha. Elle tendit à un de ses complices une lourde chaine rouillée.
- Vas y ! attache cette pute au mur !
Le jeune homme s’approcha en souriant. Il saisit violement Kevin par les cheveux et lui plaqua la tête contre le mur. Kevin n’osa pas bouger. La chaine fut passée autour de son cou, et un lourd cadenas claqua. Le jeune homme poussa Kevin sur le matelas et attacha de la même façon l’autre extrémité de la chaine à un gros anneau scellé dans le mur.
Les trois filles s’approchèrent.
Fatou se pencha. Une violente gifle envoya Kevin cogner le mur.
- Tu vas me rembourser, salope ! T’as voulu m’arnaquer, mais je te jure que tu vas me rembourser ! Et à ma façon, sale pute de blanc!
Elle cracha violemment au visage de Kevin. Ses deux copines s’approchèrent à leur tour et crachèrent elles aussi plusieurs fois au visage du jeune homme.
Fatou se tourna vers un des Noirs.
- Fous la à poil cette pute !
Trois hommes se penchèrent sur Kevin et entreprirent de lui arracher et découper ses vêtements sans aucun ménagement. Tous les vêtements furent déchirés ou découpés en quelques instants, et Kevin se retrouva totalement nu.
- La cage ! fit Fatou sèchement.
Quatre hommes se saisirent de ses bras et ses jambes et le maintinrent solidement. L’une des Noires s’approcha alors et se pencha. Elle lui mit alors en place une cage de chasteté, avec une dextérité qui laissait penser qu’elle en avait déjà l’habitude.
Kevin tremblait de peur et commençait à pleurnicher.
Les filles le regardaient en souriant, visiblement satisfaites de le voir ainsi. Les hommes riaient franchement et se montraient très intéressés par le spectacle.
Fatou s’approcha.
- Tu me dois du fric, salope de blanche, alors tu vas me le faire gagner ! J’vais te faire tourner jusqu’à ce que tu m’aie rapporté assez de fric pour me rembourser ! Sale cul blanc, tu vas faire la pute ! Tu vas te faire défoncer et t’en prendre plein la bouche, et moi je vais encaisser le flouss ! Et je vais aussi prendre mon temps pour bien te dresser ! Tu vas devenir une bonne fille ! Une bonne gagneuse !
Tout en disant cela, elle défit sa grosse ceinture de cuir et la retira de son jean. Elle saisit la boucle et entoura sa main de façon à saisir fermement la lanière de cuir. S’approchant de Kevin, elle lui arracha son bâillon, puis leva le bras lentement. Elle prit son temps. Kevin se recroquevilla. Fatou abattit violemment la ceinture en poussant un halètement et cingla le dos du jeune homme.
Kevin couina plaintivement.
Fatou se mit alors à frapper à plusieurs reprises, reprenant à peine sa respiration entre ses coups. Elle tapait de toutes ses forces, visant le dos, les cuisses et les fesses de sa victime. Kevin couinait, criait, gémissait, implorait, en se tortillant et en rampant pour échapper à la morsure du cuir.
Au bout d’une trentaine de coups, Fatou stoppa.
Kevin était recroquevillé contre le mur et sanglotait. Tout son dos, mais aussi ses cuisses et ses bras étaient zébrés de longues boursouflures écarlates, dont certaines prenaient déjà un teint violacé.
Fatou sourit.
- C’est bien ! sur la peau des blancs, on voit bien les marques ! Ca prouve que vous êtes faits pour prendre les coups !
Elle se retourna vers le groupe d’hommes qui regardait en rigolant.
- Allez ! Faut qu’elle apprenne son métier !
Les hommes sourirent à pleines dents. L’un d’entre eux commença à ôter son T shirt, dévoilant une impressionnante musculature, puis dégrafa son jean. Il l’enleva, puis fit de même avec son caleçon. Un sexe énorme pendait lourdement entre ses cuisses.
Tous les autres hommes se déshabillèrent à leur tour. Tous étaient musclés. Deux d’entre eux portaient de nombreuses cicatrices, sans doute témoins de bagarres anciennes. Kevin regardait avec terreur les sexes énormes qui commençaient à se dresser. Il avait compris.
Le premier homme s’avança devant Kevin et le saisit par les cheveux, lui tordant la tête en arrière.
Il cambra son bassin, tendant son sexe devant le visage du jeune homme.
- Allez salope, vas y, ouvre ta bouche !
Kevin voulu refuser. Fatou s’approcha et le gifla de toutes ses forces.
- suce, putain !
Sans le vouloir vraiment, Kevin ouvrit la bouche, perdant toute volonté. L’homme s’approcha encore et enfonça son membre énorme dans la bouche ouverte. Kevin senti une énorme colonne de chair dure lui forcer les mâchoires et remplir sa bouche, butant aussitôt contre le fond de sa gorge. Il eut un réflexe de vomissement, mais le sexe du Noir était déjà ressorti. Kevin voulu respirer, mais aussitôt le pieu de chair lui perfora de nouveau la gorge.
Les va et viens s’enchainèrent, de plus en plus violents et rapides. L’homme s’enfonçait brutalement dans la gorge de Kevin, sans aucune précaution. Il le tenait à deux mains par les cheveux. Le rythme s’accéléra encore et l’homme commença à haleter. Soudain il s’enfonça profondément dans la gorge de Kevin et cessa les va et viens. Il se mit à gémir et donna de petits coups de bassin pour s’enfoncer encore plus loin. Kevin senti l’énorme sexe grossir et durcir encore et soudain une violente giclée de sperme inonda sa gorge, tandis que l’homme poussait un long râle de jouissance.
Les giclées se succédèrent au fond de sa gorge et pour ne pas s’étouffer Kevin avala par réflexe. Il sentait sa gorge se remplir, et aussitôt il faisait un effort pour tout avaler.
Fatou s’en rendit compte aussitôt et montra sa satisfaction.
- Oui… ! C’est bien ! tu vois que t’es une bonne pute ! T’es faite pour sucer, salope !
L’homme se retira en souriant. Aussitôt un second Noir lui succéda, pénétrant profondément dans la gorge de Kevin.
Comme le premier, il lançait de violents coups de bassin, et son sexe prit rapidement une taille énorme dans la bouche du jeune blanc.
Après plusieurs allers et retours, le Noir se retira.
Kevin prit aussitôt une bruyante inspiration, la bouche encore grande ouverte. Il bavait un mélange de salive et de sperme qui lui dégoulinait sur le menton, tandis que ses joues étaient inondées de larmes.
Le Noir le retourna violemment à quatre. Il se plaça derrière lui et se dressa au dessus de la croupe du jeune dealer.
Tout en lui plaquant la tête d’une main sur le matelas crasseux, il saisit son énorme sexe de l’autre et le dirigea entre les fesses de Kevin.
Il força un moment. Kevin poussa un long gémissement étouffé, résistant de toutes ses forces à la poussée du colosse.
Brutalement le jeune blanc et le pieux énorme du Noir s’enfonça violemment de plusieurs centimètres.
Kevin poussa un long cri qui finit en un gémissement plaintif, tandis que le noir commençait à aller et venir dans son rectum.
Le jeune dealer sentait le sexe entrer et sortir. Il avait l’impression qu’un morceau de bois lui fouillait les entrailles.
Rapidement il se rendit compte que pour ne pas avoir mal, il était obligé de se relâcher. Il chercha donc à s’ouvrir et tendit sa croupe, écartant les fesses et relâchant ses sphincters.
Son violeur entrait et sortait de plus en plus facilement, et il cherchait maintenant à aller le plus loin possible. A force de s’ouvrir, Kevin s’abandonnait. Il haletait doucement sous les coups de boutoir. Petit à petit il commença à ressentir un plaisir qui lui était inconnu. Son sexe commença à se gorger de sang, et très vite il se retrouva à l’étroit dans la cage. Ses testicules gonflèrent, et la cage devint vite trop petite.
Le troisième homme, excité par le spectacle, vint se placer devant Kevin et lui mit son sexe tendu devant la figure.
Kevin ouvrit la bouche et goba docilement la hampe de chair noire, avec une seule envie désormais : la sentir gicler dans sa gorge.
Fatou avait gagné. Il savait que son sort était scellé et qu’il allait devoir travailler pour elle désormais.
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