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J’ai eu le plaisir de servir en réel la jolie Memouna pendant un peu plus d’un an mais sa présence rare en virtuel m’a fait retomber dans des travers d’infidélité et de mythomanie.
Tout en faisant des promesses irréalistes à ma Princesse, je servais d’autres demoiselles en même temps et peux même dire que deux d’entre elles m’ont réellement infligé de sacrées dérouillées financières entre juin et août 2012 (plusieurs offrandes de plus de 1000 euros chacune, des fois pour fêter un anniversaire, d’autres fois par peur de remontrances via chantage).
C’est donc avec le compte en banque morose et la peur au ventre que j’arrive sur Paris fin septembre pour mes vacances estivales tardives non sans avoir combiné une rencontre avec Mademoiselle Memouna, moins accommodante qu’à l’accoutumé.
Une fois sur le sol parisien, de nombreux échanges de SMS sont incertains de ma part. J’évite la confrontation. On me demande de me retrouver au centre commercial Les Quatre temps à La Défense pour une séance shopping endiablée, je l’évite en prétextant un rendez-vous professionnel le matin. Je suis ensuite sommé d’aller la rejoindre sur son campus universitaire l’après-midi. La conscience de tous mes mensonges passés et de toutes mes fausses promesses se transforment en peur et m’incitent à ne pas répondre aux textos et aux appels téléphoniques.
C’est réellement dans ce genre de situation qu’on se rend compte que la mythomanie ressort vraiment d’un cas médical. On se demande pourquoi il a fallu qu’on mente autant, quelles en étaient vraiment les motivations.
La clair-voyance de ce moment fait comprendre qu’il aurait mieux fallu dire la vérité, dire qu’on ne pouvait pas faire de shopping, qu’on n’avait pas l’argent pour, qu’on ne pouvait faire qu’une petite offrande. Si on n’avait pas menti en virtuel, on aurait pu se rencontrer en réel, sans stress.
La première journée de vacances se passe donc entre la fatigue du vol de nuit, une visite non obligatoire au siège social de ma société et, quand vient le milieu de l’après-midi, il faut se décider entre sauter dans un train pour rentrer en Province ou rester dans la capitale à l’hôtel pour voir ce que la folie des nuits parisiennes peut nous réserver.
Ma curiosité toute masculine et perverse m’oriente vers le premier hôtel disponible pour me poser et laisser le destin se faire.
Quelques heures sur le net à la recherche d’une opportunité d’un soir, un contact par Skype avec une domina black parisienne reconnue que je n’ai jamais servie mais que j’aimerai puis la culpabilité malsaine répond au dernier texto de Son Altesse Memouna. Inconsciemment, je sais que si je la laisse venir à moi, je suis perdu mais en même temps je ressens le besoin de me faire pardonner pour mon comportement. C’est donc avec toute franchise que pour une fois j’explique tout. Le fait que je n’ai pas pu la servir comme je le devais ces derniers mois car j’en servais d’autres, le fait que je l’avais évitée toute la journée car en fait je n’ai pas tout l’argent que j’avais promis.
Les SMS fusent, tu sais que si tu voulais que je sois plus présente en virtuel, il suffisait de le demander, ton comportement est inacceptable, dans quel hôtel es-tu pour qu’on en discute.
Les SMS sont ici retranscrits de façon moins agressive que ceux que j’ai reçus.
La soirée avance, il est déjà 19h00, je jongle entre une conversation Skype avec une nouvelle domina que j’aimerai rencontrer depuis longtemps et une discussion par texto interposé avec une femme que je connais déjà bien. D’un côté, la fraîcheur d’une nouvelle rencontre pleine de surprises et, en théorie avec une fin heureuse, d’un autre, la possibilité d’effacer une ardoise avec une personne qu’on connaît déjà mais qui, connaissant la demoiselle, pourrait tourner au vinaigre.
Dans un éclair d’honnêteté, je décide que par respect, il vaut mieux mettre les comptes à zéro, je suis donc décidé à dire à Mademoiselle Memouna dans quel hôtel je suis et par conséquent affronter les conséquences de mes actes.
Comme un joueur d’échec essayant de prévoir le prochain coup de son adversaire, je me dis qu’en lui offrant une partie, même minime, de la dette promise, la rencontre tournera finalement de façon amicale. Mauvaise vision du jeu de l’adversaire assurément. Mademoiselle Memouna viendra au rendez-vous afin de se venger et de mettre fin à notre relation pour de bon et ce ne sont pas les 500 euros de cette dernière offrande qui trouveront grâce à ses yeux.
Environ 2 heures après avoir indiqué l’adresse de mon hôtel, c’est donc une furie sans limite qui entrera dans ma chambre et qui me fera vivre un enfer pendant plus d’une heure.
A peine entrée, ce n’est pas un bonsoir mais un coup de poing au menton qui me cueille à froid et qui me fait tomber directement à ses pieds, d’où je ne me relèverai pas.
La violence de ses coups de pied n’aura d’égal que la dureté de ses insultes.
Son désir de vengeance utilisera tous les éléments de la chambre pour s’assouvir.
Les coups de pied dans le ventre, dans le dos, dans les jambes, dans les parties et même au visage pleuvent. Ses bottes Ash cloutées se font mortelles et intransigeantes, même quand on les implore d’arrêter, elles ne se fatiguent pas.
Lors d’une petite pause ou Mademoiselle Memouna reprend son souffle, debout, toisant sa victime ensanglantée au sol , elle se délecte de mes pleurs et prend son argent dans les poches de ma veste avant de les engouffrer dans son petit sac à main.
Elle commence son monologue plein de sermons, d’insultes et de remontrances.
Le message est passé : je ne suis plus rien pour elle, elle ne veut plus entendre parler de moi, mais avant de partir, elle veut que je retienne la leçon.
Elle s’avance vers moi, je recule à 4 pattes dans le coin de la chambre, coincé entre le lit et la petite table. Un coup de pied énorme lancé dans mon entrejambe me cloue au sol. J’entends un drôle de bruit au dessus de moi puis reçois un coup fort sur le crâne, un objet dur vient de me percuter.
L’adrénaline, la peur, me font me repositionner à genoux pour voir ce qui m’a frappé.
Mademoiselle Memouna tient dans sa main la théière en acier de l’hôtel qui était posée sur la table. Elle la tient par sa poignée en plastique.
C’en est trop et je supplie Déesse et ses seins d’en arrêter là criant que j’ai compris la leçon.
Rien n’y fait. Les coups de théière s’abattront sur tout mon corps encore une fois. La violence portée de ses coups marquent mon corps, le dos surtout car ma position recroquevillée l’expose principalement. Même si ça fait mal, instinctivement, c’est la partie du corps sur laquelle j’ai moins peur de subir.
Après plus d’une vingtaine de coups, alors qu’elle s’apprête à m’en asséner un nouveau, la théière se désolidarise de sa poignée en plastique et me tombe dessus. Même pas mal, enfin moins que si ça avait été un vrai coup et le soulagement de penser que la correction est peut-être finie m’envahi.
Elle rigole, regarde la poignet en plastique de la théière de laquelle pendent des fils électriques et commencent à me fouetter avec, me cinglant les joues et le dos encore une fois. Je me protège toujours le visage mais les coups de fouet passent à travers mes doigts.
Lassée par la flagellation, elle entreprend de me donner des coups de poing, utilisant la poignée en plastique tel un poing américain, augmentant les dommages et mes douleurs.
Encore une fois, après de très nombreux coups, elle me balance ce qu’il reste de l’objet en plastique au visage, tout en se retournant vers la porte de la chambre, fatiguée de ce jeu.
Pas un au-revoir, mais une menace d’adieu, si tu essayes de me recontacter, il vaut mieux pour toi que tu sois sérieux, sinon tu es un homme mort.
C’en est fini de cette journée trop pleine d’émotion. Ce sera la dernière fois que je verrais Mademoiselle Memouna, j’ai désormais bien trop peur d’elle et de ce qu’elle est capable de me faire subir, sans même sourciller.
Une fois cette jeune femme bafouée mais vengée sortie de la chambre, il me faudra de nombreuses heures pour me recomposer et pour repenser à ce qui vient de se passer. Le corps tremblant et meurtri, le cœur battant la chamade, le cerveau en ébullition, il est temps de l’introspection.
Je peux apercevoir un petit trou dans le béton du mur dans le coin de la chambre, certainement un coup de théière perdu. Il faut réassembler la théière avec sa poignet, cacher les fils dans son socle et présenter la théière de telle sorte que les femmes de ménage ne se rendent pas compte de la supercherie aussitôt le lendemain matin.
Malgré une bonne douche douloureuse avant de se coucher, le réveil sera pénible et les traces de sang sur les draps et l’oreiller me rappellent la leçon de la veille, de même que les bleus et les traces sur tout le corps.
Tel un voleur, je partirai tôt le matin pour éviter les femmes de ménage.
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