Suite à notre rencontre la veille au soir autour d’un délicieux sandwich confectionné de plusieurs couches de graisse (« Le gras, c’est la vie » comme dirait Karadoc le chevalier de Kaamelott, mes références sont toujours autant intellectuelles apparemment), Princess’Cherry et moi-même, son nouveau peureux chevalier servant non-exempt de tout reproche, nous sommes donnés rendez-vous le lendemain pour une longue journée dont le programme était le suivant :
- Je devais venir la chercher chez elle en taxi à 11h00
- Shopping en sex-shop ou boutique spécialisée SM pour acheter du matériel à vocation éducative
- Visite de ma chambre d’hôtel à La Défense pour faire connaissance « plus approfondie » après le déjeuner
Malheureusement, après 8 mois de travail 7 jours sur 7 à l’étranger, la possibilité de faire ma première grasse matinée depuis si longtemps s’étant offerte à moi, je ne réussis pas à me lever à temps pour être à l’heure au rendez-vous et s’ensuivent quelques échanges de SMS pour reprogrammer la journée, bien entendu selon le bon vouloir de la Promise.
« On n’a plus le temps pour le shopping maintenant mais je vais trouver de quoi bien me venger, tkt (toujours le fameux « T’inquiètes », j’adore).
Donne l’adresse de ton hôtel, je prends un taxi, j’arrive, ça fait trop longtemps que j’attends de te dresser, je t’ai dit hier, tu es à moi toute la journée.
Le taxi, c’est toi qui payeras pétasse, et le prix de la course, tu le doubleras, ça t’apprendra à te la jouer grosse feignasse. »
Mon état fébrile d’impatience me permet tout de même d’essayer de me mettre à mon avantage (douche, rasage, chemise repassée autant que peut l’être quand elle sort juste d’une valise) et de regarder quelques séries américaines à la télé.
Puis, l’heure de la confrontation vibre par la réception d’un texto « ouvre la porte bouffon ».
Quelques secondes plus tard, la jeune fille rencontrée la veille apparaît à mes yeux dans l’encadrement de la porte, elle paraît différente, encore plus mature, plus confiante, plus décidée si cela est possible.
Alors qu’elle me passe devant en laissant échapper de sa jolie bouche un énergique « salut », je ne peux qu’humer son parfum aux arômes ensorcelants.
Pendant qu’elle se met à l’aise, je ne peux m’empêcher de rester debout immobile à la contempler.
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas été seul avec une jeune femme dans une chambre.
Mon esprit et mon corps tremblent aux mélanges de souvenirs d’expériences passées, des désirs présents et des imaginations réalistes ou fantasmées de ce qui pourrait se passer dans les heures à suivre.
Elle enlève son gros manteau court d’hiver dans lequel elle était emmitouflée et le haut de son corps se découvre dans ses formes pleines et féminines sublimées par son léger pull en coton échancré.
Mes yeux gourmands ne s’empêchent pas de remarquer la partie basse de son corps serré dans son jeans ainsi que ses bottes en daim à lacets.
Les traits fins de sa jeunesse identifiée par son jolie visage hier soir sont aujourd’hui contrastés par son maquillage léger mais tout de même plus marqué, plus femme.
Fidèle à elle-même, ces quelques secondes de paix seront les seules de tout l’après-midi, elle engage les hostilités aussitôt son manteau posé sur la tablette de la chambre d’hôtel.
« Fais moi plaisir, enfile ça tout de suite, je t’avais promis ce cadeau depuis longtemps ! » me lance-t’elle en même temps que ce qui se révèlera être une culotte string en dentelle rose, à première vue bien trop petite pour l’homme approchant les 95 kgs que je suis.
Le ton de sa voix naturellement dominateur ne laisse pas d’alternative et je m’exécute immédiatement et son regard me fige sur place une fois le string enfilé. Les ficelles rentrent dans la peau sur les hanches mais, a-contrario, le contact du matériau noble sur mes attributs moins royaux est très agréable et, surtout, confortable.
Bien entendu, les rires moqueurs sont de sortie à la vue de ce spectacle d’homme-bouffon dont les pans de la chemise tombent sur sa culotte féminine quasi transparente ne cachant pas sa semi-érection.
« Qu’est-ce-qu’on mange ?
- Le service d’étage n’est pas terrible Mademoiselle mais je peux aller commander au restaurant en bas.
- Ok, vas voir, tu m’appelles quand tu sais ce qu’on peut commander. Je veux boire du Champagne, prends une petite bouteille. »
Après avoir enfilé mon pantalon sur le symbole de ma soumission, je descends au restaurant, pressé de savoir ce qu’il y aura au menu mais aussi et surtout de remonter rapidement voir ma Princesse du jour.
Au courant du menu, j’appelle cette dernière qui choisit un menu du genre diététique aujourd’hui mais, mauvaise nouvelle, il faudra bien attendre 10 à 15 minutes avant d’être servis.
Je remonte à la chambre, Princess’Cherry a pris ses aises dans son royaume conquis d’avance, elle est allongée sur le lit, plongée alternativement dans sa série télévisée et dans son téléphone Blackberry.
« Qu’est-ce-que vous faîtes Princesse ? »
Ma curiosité injustifiée et idiote se solde par un aller-retour giflé soldé d’un tonitruant « si on te demande, tu diras que tu ne sais pas. »
Elle prend son paquet de cigarettes, « à genoux chien », allume sa cigarette et au bout de quelques bouffées me demande de tendre mes mains en coupelle, les premières cendres y sont déposées nonchalamment, petits frémissements des mains à la perception de leur chaleur brûlante.
Je suis à genoux, devant cette jeune fille assise dans le lit, les mains attendant leur offrande gratuite, la bouche ouverte mais muette. Mes yeux divaguent, mes genoux tremblent au bout de quelques minutes.
Avec Princess’Cherry, la soumission est de fait corporelle, pas besoin de longue phrase.
Je suis sorti de mes rêveries par le mégot incandescent qui m’est jeté dans les mains. Cette fois, la brûlure est plus intense mais ne dure que quelques millièmes de secondes, le temps que mes mains s’ouvrent de surprise et laissent tomber maladroitement les cendres et le mégot sur le sol.
« Pétasse, nettoies ça tout de suite ! »
Pas d’autre choix que d’obéir, mon cerveau est déjà en grève de toute réflexion indépendante.
Je ramasse les cendres et le mégot avec mes mains, le mieux que je puisse faire, et les fais disparaître dans la cuvette des toilettes, quand le téléphone sonne. Le déjeune-dîner (vu l’heure avancée de l’après-midi) est servi, je vais chercher le plateau repas au restaurant.
De retour dans la chambre, le rideau est tiré, la pièce n’est éclairée que par les couleurs de la télévision et par une bougie qui a été allumée et posée à côté de la tête de lit.
« J’aime manger comme ça, toi tu mangeras le dos à la télé, comme un chien. »
Je dépose mes assiettes, verre et couverts sur la tablette et dispose le plateau-repas pour Princess’Cherry. Elle est toute contente à la vue du plat principal et de son dessert mais me reprend vite quand elle voit que je n’ai pas encore débouché la bouteille de Champagne.
Un simple « j’ai soif » me fait réagir et je lui sers sa première coupe dans laquelle elle trempe rapidement ses jolies lèvres.
Une fois ma Princesse servie, il me semble que je peux aussi commencer à déguster mais c’est sans compter sur le dernier caprice de Mademoiselle qui souhaite prendre du plaisir à me voir manger nu.
« Fous toi à poil pour bouffer, mais garde ton string, je ne veux pas avoir envie de vomir quand même. »
Mon âme et mon corps à nu devant cette jeune inconnu me laissent en émoi et je savoure finalement moins mon repas. Tant mieux, car cela me permet d’être plus réactif à chacun des nouveaux ordres lancés ponctuellement « donne moi un sachet de sel, c’est fade », « mon couteau coupe mal, file moi le tien », je veux encore du Champ’ ».
Le dos tourné à ma Princesse pour manger, mes oreilles se tendent de temps en temps à ses petits rires et aux sons s’échappant de la télévision, le téléfilm a l’air pas mal, pas grave, ça sera sûrement rediffusé.
Le gâteau au chocolat en dessert est très bon sous le palais, un peu moins sur la balance, j’ai toujours mangé vite, j’attends désormais que Miss Cherry aie besoin de son chevalier servant.
« Bouffon, tu aimes le fromage blanc toi ?
- Non, pas vraiment Mademoiselle.
- Moi, j’ai assez mangé et j’arrive pas à terminer, alors finis le en léchant le bol. Mais ressers moi une coupe avant. »
C’est avec un plaisir vraiment dissimulé que je suis la dernière volonté exprimée par cette jeune fille et, à peine le dernier coup de langue nettoyant le bol du dessert fade sans sucre, je l’entends se lever et résonner sa voix :
« Bien, c’était bon mon chien, maintenant on va s’amuser ! »
Récit de la séance SM à suivre…….
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