lundi 11 février 2013

Ghetto Youth New Generation 1 : bully le boulet


Vas-y, donne ton DM d'anglais, m'ordonna Fanta en se laissant tomber sur la chaise à côté de moi.

J'étais nouveau. Depuis mon arrivée dans sa classe, elle avait pris l'habitude de s'asseoir à côté de moi. J'étais le premier de la classe dans pratiquement toutes les matières, alors elle trichait sur moi à tous les contrôles, et elle copiait tous mes devoirs maison. Au début, je trouvais son attitude pénible, mais j'ai vite compris que j'étais un privilégié. Elle et ses 2 meilleures potes étaient craintes comme la peste. Elles rackettaient, bolossaient, agressaient les autres élèves. Filles ou garçons. Élèves ou profs. Le jour de mon arrivée, je l'avais surprise avec son amie Scara cracher sur un garçon parce qu'il avait pas voulu faire les lacets de Fanta. Elle était sympa avec moi, enfin elle était moins désagréable avec moi qu'avec le reste du monde. Elle me tolérait. J'ai dû développer au fil du temps une sorte de syndrome de Stockholm. Vous savez, quand une victime éprouve de l'empathie pour son bourreau. Je m'empressai donc de lui donner mon DM d'anglais, j'avais fait bien attention à mon écriture. Une fois, parce qu'elle trouvait que j'avais trop mal écrit, elle m'a giflé. Sans remerciement, sans regard, elle l'arracha littéralement de mes mains et se mit à le copier. Évidemment, elle n’avait pas de feuilles, alors elle prit ma pochette et en sortit 10 feuilles doubles, à grands carreaux. Comme ça, sans me demander la permission. J'étais habitué maintenant. Et valait mieux ne rien dire, croyez moi. Brusquement des fous rires, de la musique bruyante et des hurlements parvinrent jusqu'à ma classe. Scara et Zaza. Les 2 acolytes de Fanta. Elles déboulèrent bruyamment dans la classe, esquissant des pas de danse de kuduro, une danse cap verdienne je crois. Du portable de Scara provenait une musique bruyante, «Costuleta - Tchiriri Kuduro ».   Le prof, nouveau comme moi, ne dit rien. Il les regardait simplement d'un œil hostile mais un peu timoré. Elles s'assirent devant moi et Fanta. Scara ne prit même pas la peine d'éteindre la musique de son portable (qui était au volume maximum) et se dandinait sur sa chaise. Les autres élèves étaient gênés mais ne dirent rien.

 Wesh tu fais quoi là ? Demanda Zaza à Fanta.

 Dm d'anglais.

 Putain j'avais oublié. Quand t'as fini passe le DM.

Je ne dis rien. Elles avaient l'habitude de se partager mon DM. Les profs comprenaient très bien le petit manège mais me punissaient aussi. Ils divisaient la note par 2. J'ai eu l'idée de faire 2 DM, un pour elles et un pour moi. Mais un jour Fanta s'en est rendue compte. Elle m'a littéralement défoncé le visage. Après 3 coups de poings je me suis évanoui. Elle m'accusait d'avoir voulu lui refiler un mauvais DM. Personne n'a bougé.

 Bon, vous arrêtez de faire du bruit maintenant ? Je vais commencer le cours. Dit le prof à Zaza et Scara.

  Bah continue ton cours, personne t'en empêche mon gars. Dit Zaza. C'est un ouf lawis, il parle trop mal j'ai juré, dit elle en parlant à Scara et Fanta qui éclatèrent de rire.

 Pour commencer le cours, il faudrait que les autres élèves puissent l'entendre... Éteignez votre portable.

 Eh putain, on fait rien, t'es là, tu viens nous embrouiller pour rien. Après va pas dire que c'est nous qu'avons commencé à chahuter ou je sais pas quoi. Tu cherches trop les problèmes wallah. Dit Scara, en éteignant son portable. C'est bon, j'ai éteint mon portable, commence ton cours. On perd du temps là.

Fou rire général. Le prof déstabilisé ne dit rien et retourna sur son estrade. Il commença le cours.

Zaza, qui était devant Fanta, se retourna et commença à écrire sur la table de Fanta avec un poska rose. Leurs tables, celles de Fanta, Zaza et Scara étaient recouvertes de tag multicolores. Bien sûr c'est interdit de dégrader les meubles scolaires, mais qui allaient leur dire d'arrêter ? Les profs préféraient largement les voir gribouiller sur des tables qu'agresser des élèves. Après 3 traits, le poska de Zaza l'abandonna. Plus d'encre. Elle interpella Emeline, une petite blanche introvertie, pas loin d'elle.

                    Emeline Emeline, donne ton marqueur despi.

Emeline qui savait que si elle acceptait, elle ne reverrait plus jamais son marqueur, fit comme si elle n'avait rien entendu. Grosse erreur.

Scara pouffa de rire, et « engrena en soum soum ».

                    Elle t'a pas respecté wallah ! Tu lui parles et elle fait crari t'existes 'ap.

Zaza se dirigea vers Emeline. Sans demander l'autorisation au prof de se lever. Évidemment.

                    Wesh, tu comprends pas quand on te parle ?

                    Non mais, j'en ai besoin du marqueur, il reste presque plus d'encre.

                    Putain ça me fout le seum ça ! T'es quel genre de pince ? Après on dit c'est les noirs et les arabes les plus radins ? En vrai, les gouères c'est les pires à tous les niveaux, j'ai juré !

Gloussements approbatifs de part et d'autre de la classe.

                    Non mais j'ai vraiment pratiquement plus d'encre et j'en ai besoin pour le cours d'art plastique !

Zaza attrapa violemment la trousse de Emeline et en sortit le marqueur.

                    Azy ta gueule, je m'en bats les couilles de ta vie. Dit Zaza en retournant s'asseoir.

                    Oh vous vous calmez là ! Zaza, retourne à ta place ! Ordonna le prof qui sentait les esprits s'échauffer.

                    Hey mais rends moi mon marqueur ! Dit Emeline en attrapant le coude de Zaza.

La classe entière, dont le prof, s'arrêta de respirer.

                    Mais … t'es pas sérieuse là ? Commença Zaza. Mais t'es sérieuse de me toucher avec des gros doigts de gouères ? Azi fonce dans le mur !

Une gifle partit. Emeline, choquée, se rassit. Le prof, choqué aussi, ne dit rien. Les élèves, excités et hilares, se mirent à crier. D'autres élèves, enthousiastes à l'idée d'une « tape », essayèrent d'engrener Emeline en soum-soum. « Wesh rebelle toi ! La go elle te met une gifle comme ça, tu dis rien ! Respecte toi wsh ! ». Emeline était sur le point de pleurer.

                    Bon taisez vous tous maintenant ! Hurla le prof.

Personne ne se tut. Au contraire.

Fanta qui n'arrivait plus à se concentrer pour tricher, se leva d'un coup.

                    Wesh fermez vos putain de gueules, y'a des gens qu'essaient de travailler là !

Silence générale. Ça, c'est ce qui s'appelle avoir de l'autorité. Seules Zaza et Scara éclatèrent de rire.

Pendant que le prof débitait son cours, Scara sortit de son faux sac american apparel violet, un pot de crème pour les cheveux au beurre de karité. Elle prit une toute petite quantité de crème et l'étala dans ses cheveux. Scara était d'origine mauritanienne et algérienne. Elle était noire claire, elle avait un nez large et légèrement aquilin, des petits yeux marrons noisettes et toujours entourés de khol. Elle était ronde. Ses cheveux était une touffe de boucles noirs jais. Elle s'en occupait méticuleusement, pour que les boucles soient toujours parfaites. Son vrai prénom était Sarah. On l'avait surnommée Scara à cause de sa crinière noire, qui rappelait Scar, le méchant dans le roi lion. Zaza qui avait terminé son gribouillis sur le bureau de Fanta, sortit sa grosse trousse de maquillage aux motifs africains. Elle en sortit un petit miroir et des crayons pour les yeux. En haut des yeux, elle passa du crayon noir, en dessous du crayon bleu. Le vrai prénom de Zaza était Bénédicte. On l'appelait Zaza parce qu'elle était d'origine Zaïroise, c'etait une « Z » comme on dit, elle en était très fière. Elle avait la peau sombre. Elle sentait toujours l'encens et l'alloco. (De la banane plantain cuite) Elle avait toujours dans ses cheveux, des rajouts, très nombreux, qu'elle rassemblait en un énorme chignon. Elle avait toujours des mèches bleues dans ses cheveux. Et même, toujours un vêtement bleu. Ce jour là, elle portait des superga bleue marine, un jean délavé bleu très clair, déchiré, un faux sweat franklin et marshall de clignancourt bleu clair,  une gourmette en argent, et quelques bracelets de perles aux couleurs du Zaïre. Elle avait un nez épaté, une bouche très pulpeuse et des yeux en amande, noirs. Très noirs.

Fanta qui venait de finir de copier mon DM, le passa à Scara et Zaza et s'étira. Elle posa ses pieds sur la table. Bien sûr, se maquiller, se coiffer en cours, poser ses pieds sur son bureau étaient interdits. Mais les profs, et moi même, adorions ces moments. Pas pour les mêmes raisons. Les profs les appréciaient, parce que c'était les seuls moments où elles étaient calmes. Moi, parce que j'étais fascinée par ce spectacle. Je venais d'un petit patelin de Bretagne, et  y'avait pas de « gettho youth. », d'ailleurs y'avait pas d'étrangers tout court. Je n'avais jamais connu de filles comme ça. Aussi coquettes, aussi vulgaires. J'étais fasciné par leurs manières, leur mentalité, leur féminité, mais aussi leur masculinité. Le vrai prénom de Fanta est … Fanta. Au début, j'avais pris ça pour une blague, mais ce prénom existe bien en Afrique de l'Ouest. Elle était la chef du groupe. Elle était également la plus belle. Et de loin. Elle était fine. Une coiffure semblable à celle de Zaza mais en mieux. A vrai dire, tout était mieux chez elle. Elle avait un petit nez rond, des grands yeux en amande marrons foncés, une jolie bouche un peu boudeuse. Une peau parfaite. Toujours maquillée. Très maquillée. Une poupée noire. Du khol autour des yeux, du fond de teint brun pour fixer la poudre brune qu'elle mettait ensuite. Du mascara. Beaucoup de mascara. Ce qui lui faisait des cils immenses. Du rouge à lèvre foncés ou du gloss selon les jours. Elle mâchait toujours de façon très vulgaire un chewing-gum à la fraise. Elle avait énormément de bracelets aux poignets, de toutes sortes. Bracelets de perles, et minces bracelets d'argent. 2 bagues sur la main gauche, au pouce et à l'index, 4 à la main droite, sur tous les droits sauf le pouce. Certaines étaient rouillées. Mais elle s'en fichait. Elle s'enduisait toujours les mains de crème au beurre de karité et à la noix de coco. J'adorais cette odeur. C'est vrai que les noirs souffrent davantage de la peau sèche que les blancs. Ils ne sont pas faits pour vivre dans un climat froid, gris et sans soleil. C'est ce que m'avait dit un jour d'un ton méprisant Fanta. Elle se parfumait tout le temps d'un parfum bon marché à la noix de coco. Si bien qu'entourés de ces 3 filles, j'avais parfois la tête qui tournait à cause de toutes ces odeurs qui s'entremêlaient. Ce jour là Fanta était assez peu vêtue. Un mini short en jean déchiré. Un tee shirt blanc sur lequel y'avait un éléphant orange blanc vert très moulant qui laissait apercevoir ses formes parfaites, un ventre plat, et des seins tout ronds. Des spartiates noires. Elle portait un bracelet de cheville en argent. D'innombrables bracelets en perles et en argent à ses poignets qui cliquetaient bruyamment dés qu'elle bougeait la main. Un collier en or sur lequel elle avait mis 2 pendentifs, une main de fatma, et la côte d'ivoire. Son blackberry vibra. Elle le sortit et en apercevant l'écran, un large sourire vint illuminer son visage. Elle venait certainement de recevoir un texto d'Alvin. Son copain. Un métis qui plaisait beaucoup aux ghetto youth. Et d'ailleurs à toutes les filles en règle générale. Il sortait avec des jolies bourgeoises désinvoltes de Neuilly comme il sortait avec Fanta la belle et vulgaire ghetto youth de Clicli. Je le voyais souvent devant le lycée, quand il venait chercher Fanta. C'est vrai qu'il était beau. Je le haïssais pour ça. Mais c'était pas le pire. Fanta lui ayant parlé de moi comme d'un « lossbo qui faisait ses devoirs » il avait pris l'habitude de se moquer de moi avec elle. Devant le lycée. Devant tout le monde. Il était grand, mince, athlétique, cambré presque comme une fille, les traits fins, les dents blanches, les yeux félins bleu vert, les cheveux bruns, la peau caramel. Il n'allait plus en cours, et était mannequin. Et il était stupide. Vraiment stupide. Mais qui s'en préoccupait ?

Le prof, qui continuait le cours, passa à côté de Fanta, et lui effleura le pied.

                    Tu peux pas faire attention ? Abruti, dit-elle au prof, qui ne répondit pas.

                    Y'a quoi ? Demanda Scara en se retournant.

                    Le boug il passe, il me touche le pied, il s'excuse même pas. En plus c'est pas la première fois, dés que j'ai des spartiates il me touche.

                    Il doit se branler sur tes 'iep, s'esclaffa Scara en passant ses mains dans ses boucles.

                    Ça me fait penser à mon nouveau voisin ! Il est trop chelou. Dés que je porte des chaussures ouvertes, rien qu'il matte mes pieds. Au début je disais rien, juste je le toisais. Normal. Après un jour, le boug il vient me voir il me dit « Vous avez vraiment des beaux pieds ». J'ai même pas répondu wallah, je l'ai tchippé et je suis partie.

                    Sérieux ? Tu sais que ça existe les bougs as kom ? A l'ancienne quand j'avais mon skyblog, y'a un gros porc qui m'a envoyé un message crari comme quoi il me proposait 80e pour me sucer les orteils.

Fou rire du petit groupe. Je ris intérieurement pour ne pas attirer l'attention sur moi.

                    Je suis sure tellement t'es en chien d'argent, t'as accepté ! Dit Zaza

                    Mais t'es une ouf toi, jamais j'accepterai ! Les gens comme ça ils font trop peur, c'est des psychopathes de dingue en scred !

                    En tout cas ! Approuva Fanta.

J'appris qu' « en tout cas » était un synonyme de « j'avoue ».

                    J'avoue, c'est chelou, mais t'sais y'a plein de bougs qu'ont des délires chelou, moi même quand je sortais avec Ibrahim, tu sais ce qu'il kiffait me faire quand on baisait ? Me donner des fessées et me cracher dessus. Dit Zaza.

Regards dégoûtés de Fanta et Scara.

                    Sale. Conclue Fanta.

                    Ouais mais encore, qu'un boug ait envie de soumettre vite fait sa meuf c'est plus normal qu'un inconnu qui vient te parler pour te demander de te lécher les pieds. Dit Scara. Encore les seins ou la chatte j'aurais compris, mais les pieds, c'est chelou !

Petits éclats de rire du groupe.

                    Viens soir ce, comme on dort chez toi, on rend visite à ton voisin ? Demanda Zaza à Fanta.

                    'Azi, si vous voulez.

                    Bon, mon cours dérange pas trop votre petite discussion j'espère ? S'énerva le prof.

                    Si ça nous dérange, parle moins fort, nan ? Lança Fanta.

Plusieurs élèves rirent.

                    Écoutez, si vous, vous ne voulez pas réussir, c'est bien pour vous. Mais d'autres élèves aimeraient pouvoir étudier. Soyez moins égoïstes. Si vous ne voulez pas étudier, eh bien, ne venez pas en cours !

                    Putain il est trop con lawis, dit Fanta, si je viens pas en cours j'ai des absences. Et si j'ai des absences je me fais défoncer par mes darons. Donc nan je viens en cours, et je serai là à tous les cours que tu le veuilles ou non. Baltringue, va.

                    Te « défoncer » vraiment ? Si tes parents étaient aussi sévères tu serais mieux éduquée, je pense.

Toute la classe, excitée, commença à hurler. Tout le monde essaya d’engrener Fanta. « Olbataaar ! », « Comment il t'a pas respecté ! » « J'ai entendu tes darons ils t'ont pas éduqué ! ». Fanta se leva. Le prof rougit. Il venait de prendre conscience de son erreur. « On ne parle pas sur les parents. »

                    Ah ouais, mes parents ils m'ont mal éduqué ? T'es sérieux quand tu dis ça ? Parce que mes parents sont noirs j'ai pas eu une bonne éducation c'est ça ?

Le professeur commença à paniquer. Ses mains tremblotaient, et sa bouche tressautait.

                    Pardon ? Mais ce n'est absolument pas ce que je …

                    Putain Monsieur vous êtes un gros raciste en scred ! Lancèrent des élèves.

                    Taisez vous ! Cessez d'extrapoler ! C'est pénible à la fin !

                    C'est ta daronne l'extrapole ouais ! Lança Scara, évite d'insulter les gens sinon ça va mal se finir wallah !

                    Mais extrapoler ce n'est pas une insulte bon sang ! C'est un...

                    Azi ta gueule, arrête de parler pour rien ! Dit Fanta.

                    Bon ça suffit, Daniel, va chercher le CPE tout de suite ! Dit le prof.

Daniel, qui était un des délégués, se dirigea vers la porte. Fanta l'interpella.

                    Daniel, t'es sérieux dans ton délire là ? Si tu vas chercher le CPE, tu vas pas assumer wallah Dit-elle d'un air sadique.

                    Daniel, je t'ordonne d'aller chercher le CPE. Je suis le prof, tu m'écoutes. Bon sang, on est où là ?!

                    Dans ta mèèère ! Hurla un élève du fond de la classe.

Fou rire général. Mais Daniel ne bougea pas pour autant, il repartit s'asseoir. Il savait très bien qu'il valait mieux une heure de colle, que de se faire coincer par Fanta. Les mains du professeur tremblait.

                    Bon bah j'y vais moi même dans ce cas. Vous n'avez pas intérêt à partir ! Dit il en se dirigeant vers la sortie.

Mais Fanta rapidement, se plaça entre lui et la porte.

Le prof fit mine de la pousser.

                    La vie de ma mère tu me touches, t'es mort. Dit Fanta d'un air très sérieux

                    Maintenant, vous vous poussez. Ordonna le prof fébrilement.

                    Sinon tu vas faire quoi ? Dit Fanta sur un ton de défi.

La classe exultait. Tout le monde n'attendait que ça : un affrontement.

                    Bon, ça suffit. Dit le prof en poussant Fanta.

Choquée, elle lui attrapa le poignet et le tordit. Il gémit de douleur, courbé. Elle en profita pour lui faire une balayette. Il tomba à terre.

Tous les élèves hurlaient. Ils avaient presque l'air proche de l'orgasme.

Le professeur rougit, et encore choqué par la scène essaya de se relever. Fanta lui donna un puissant coup de pied dans l'abdomen. Il tomba encore une fois à terre, rouge de honte et de douleur.

                    Mais tu n'es pas bien de faire ça. Dit il la voix nouée à Fanta.

Il avait l'air sur le point de pleurer. J'avais de la peine pour lui, mais que pouvais-je faire ?

                    T'es qu'un raciste ! Et tout le monde en est témoin ! Hurla Fanta.

Tout le monde hurla pour approuver.

                    Allez venez on sort tous ! Le cours est terminé ! Dit Fanta.

Et nous sortîmes tous en se bousculant. Dans la bousculade, j'aperçus même Fanta cracher sur le prof.

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