Shana Goddess est de passage à Paris. Comment peut-on connaître cette information et trouver la force de résister à l’élan qui pousse à la supplier de bien vouloir accorder le privilège d’être en sa présence quelques minutes, d’être dépouillé par elle ? Honnêtement, quand on a déjà été confronté à elle, on sait que ce n’est guère possible, que l’attirance vers elle va devenir une obsession et qu’il est des personnes qui s’imposent comme une évidence.
J’ai succombé évidemment, comme le font tous ceux qui ont croisé Shana Goddess sur leur route. C’est donc avec cette boule au ventre que je connais bien que je me rendais à la cité universitaire, le cœur battant plus vite à chaque flot de passagers sortant des rames successives du RER. Autant dire que ça a pas mal palpité car une bonne heure s’est écoulée entre l’heure du rendez-vous et sa concrétisation, m’obligeant à une tension permanente dans l’intervalle, guettant dans chaque vague de voyageurs l’objet de mon obsession, façon de me mettre dans un état d’abandon nerveux avancé lors de la confrontation entre la prédatrice et la proie.
Enfin elle surgit du hall de la gare. A peine le hall franchi, elle s’immobilise debout dans une pose qui semble servir d’illustration au mot « classe ». Je me précipite vers elle : son attente ne doit pas s’éterniser au delà de quelques secondes. « Bonjour Goddess » dis-je humblement. Elle est contente, me tend son sac, me demande où est sa voiture, puis s’élance vivement et je la suis. Elle est à la fois légère et imposante, vive et impressionnante, elle irradie de beauté dans son jean serré et ses bottes. Je hâte le pas pour suivre sa démarche de femme décidée et être à temps devant la portière pour lui ouvrir.
Dès que j’ai pénétré à mon tour dans le véhicule, bam, sa jambe se lève et sa botte s’abat avec vigueur sur le volant. Une grosse botte de cuir noir à semelles à crampons qui respire la puissance. Je sais qu’elle veut que je fasse preuve d’entrée de démonstration du rapport d’infériorité que j’entretiens à elle, et je me penche vers cette botte, je l’enserre avec toute ma tendresse, la couvre de bisous à la hauteur du sentiment amoureux et soumis que j’éprouve. Jugeant sans doute que j’ai atteint un état de passion suffisant, elle me prive soudainement du rapport que j’entretenais avec sa botte et me fait démarrer, non sans avoir mis au clair certaines choses : « tu m’appelles Goddess ». Oui Goddess, évidemment Goddess, rumine-je, dans un état second du fait de la proximité d’une telle créature.
La géographie Shanesque ne tarda pas à nous attirer vers un joli DAB sous des arcanes de pierre. Nous marchons ensemble vers ce but comme un couple moderne : une diva et son blanc à son service. Difficile de travailler mon retiré-de-billet avec Shana Goddess plantée juste à côté, m’imposant plus que jamais sa présence. Aussitôt les billets dans ses mains, elle me fait passer à la suite logique : un second retrait… Oui Goddess, oui Goddess, oui Goddess, je fais sonner ces phrases très logiques dans ma tête pour m’aider à m’exécuter sans mesquinerie, par respect en quelque sorte.
Elle m’explique où elle voudra que je l’amène pour la fin de sa soirée, tout en me précisant qu’elle avait envie auparavant de m’imposer un peu plus son corps. Hin hin, je, glb… Elle me demande de trouver une place quelque part pour se stationner. Non, quand pas même pas comme ça, en pleine rue ? Heureusement (enfin…), l’encombrement urbain de Paris m’amène à devoir me rabattre sur un parking souterrain après avoir trop longtemps cherché, alors que Shana Goddess semblait incommodée, se tortillant quelque peu. Enfin garés, la place est exiguë, elle me dit de me mettre derrière et de me préparer. Pendant que j’obéis, elle sort sur le côté. Je vois qu’elle ne rentre pas tout de suite ; elle s’accroupit ; j’ai compris la source de ses tortillements… ; elle baisse son pantalon et se déculotte ; elle ne s’est à aucun moment préoccupée de savoir si quelqu’un la voyait dans le parking, ni d’utiliser la portière pour cacher ; j’aperçois le jet d’urine, la flaque qui se forme. Une fois soulagée, elle ne se donne pas la peine de reculotter ou même de nettoyer. Elle se présente directement sur la banquette, postérieur en premier. Je dois comprendre à toute vitesse la position à prendre car elle ne prononce pas un mot. Suffisamment vif/passionné, j’arrive à allonger la tête et je me retrouve entre ses cuisses. Elle m’impose le contact de la peau de ses jambes, l’odeur de son entrejambe, le poids de son assise, puis, d’une approche des reins, le goût de sa vulve. La position m’est très pénible. En levant les jambes au maximum, je parviens à gagner un peu de place et mieux placer ma tête et mon cou, me permettant d’utiliser la langue pour bien la nettoyer et tenter de lui procurer quelques sensations. Dans cette position, je ne vois rien et ne peux apprécier, mais ça me permet de me concentrer uniquement sur elle. A force d’efforts, je perçois un petit couinement ; je le perçois plus descendant à travers son corps et sa vulve, qui m’enduit de son odeur et de la texture de ses liquidités, que par les oreilles. Omg, je dois dire que ce cocktail est incroyable, franchement cette chatte laisse un goût et un parfum absolument prodigieux. Au gré de quelques tortillements de sa chatte de déesse, je peux saisir quelques bribes de son visage de déesse, de ses seins de déesse, de son ventre déesse. Quand elle juge en avoir eu assez, elle se retire, me laissant suffoqué et à moitié brisé. Je sais que je ne dois pas récupérer mais m’occuper d’elle. En sortant, elle se reculotte, se retourne vers moi, me sourit (je suis content), et m’allonge aussitôt deux mandales Shana-style (seuls ceux qui ont subi comprendront) avant de se réinstaller à l’avant. Au passage, je ne peux détourner mon regard de la flaque sur le sol, je me baisse subrepticement pour en récupérer quelques gouttes sur mon doigt et goûter de nouveau avant de reprendre le volant.
Elle me précise bien qu’elle m’interdit de m’essuyer pour que je sois dans ses odeurs toute la soirée. Je comprends bien le marquage de territoire que représente une telle pratique, et essaye de lui parler du goût incroyable que m’a laissé ce dont elle venait de m’imposer la dégustation. Elle m’explique que sa pisse résiduelle explique en partie cela. Je pense quand même qu’elle dispose entre les jambes d’un sérum divin et addictif dont elle minimise le pouvoir, sans doute parce qu’elle est habituée au pouvoir qu’elle en tire et n’y fait plus guère attention.
Arrivée à destination, elle marche droit à son but, après ce qui n’étaient après tout que 2 heures très ordinaires dans une journée de Shana Goddess.
mmm, ça fait envie.
RépondreSupprimer