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Aurore était nouvelle dans ce lycée. C’était un établissement de seconde zone, réputé turbulent, où les élèves n’étaient pas réputés pour leurs qualités scolaires. Ils avaient tous redoublés deux ou trois fois, et avaient donc tous 20 ans en moyenne. Aurore venait tout juste d’avoir 18 ans, et s’était retrouvée dans ce lycée suite à de mauvais comportements dans ces lycées antérieurs. Elle n’était pas mauvaise élève, mais faisait preuve d’une grande violence dans ses rapports avec ses camarades, tous les établissements l’avaient donc renvoyée ou refusée. Le lycée des « Cactus » l’avait admis, car c’était un établissement peu prestigieux, plus connu pour la turbulence de ses élèves que pour leurs résultats scolaires.
En entrant dans la cour, Aurore comprit vite à qui elle aurait affaire. Les garçons semblaient plutôt primaires, « une bande de mâles en rut » tel qu’elle définirait plus tard. Les filles étaient quant à elles plus des « pouffiasses » qu’autre chose, plus occupées à draguer les mecs qu’à autre chose. Aurore repéra vite un garçon qui semblait être une sorte de leader parmi les élèves. Plutôt bien fait, le corps légèrement musclé, il portait un jeans près du corps rentré dans des bottes « Harley » à boucles, un t-shirt blanc sous un blouson en cuir. Il arborait fièrement une grosse boucle de ceinturon à la taille. Il tentait visiblement de ressembler aux blousons noirs des années cinquante aux Etats-Unis, pour preuve, ses cheveux bruns mi-longs coiffés en arrière avec de la laque. Aurore l’observa rapidement, devinant en lui ce genre de « jeune coq » qui adore rouler des mécaniques pour plaire aux filles et se faire respecter des autres mecs. Lui aussi d’ailleurs remarqua assez rapidement Aurore. D’abord, elle était une des rares nouvelles cette année. Et ses longs cheveux noirs, qui tombaient sur ses belles épaules, son simple débardeur blanc qui laissait deviner une belle poitrine, sa jupe assez courte pour dévoiler le haut de ses cuisses et ses belles jambes fines, faisaient qu’Aurore attirait facilement les regards.
Ce fut Aurore qui prit l’initiative d’aller l’aborder.
-Bonjour, il y a longtemps que tu es dans ce lycée?
-Suffisamment longtemps pour que tout le monde me connaisse. Et toi tu es nouvelle.
-Mmmmh.
-Et tu t’appelles comment?
-Aurore. Et toi?
-Frédéric. T’étais où avant d’atterrir ici?
La cloche sonna le début des cours, Aurore ne répondit pas à sa question.
-On est dans la même classe? Je suis en terminale 3.
-Ca tombe bien, moi aussi. Viens, je t’emmène.
Frédéric jubilait que cette nouvelle fille -qui l’attirait au premier regard- soit venue d’elle-même pour lui parler. Il savait aussi que ça exciterait la jalousie des autres garçons. En classe, il se mirent à côté, ce qui ne manqua pas d’attirer quelques réflexions de la part des autres élèves. Le cours commença, et au bout de 10 minutes, Frédéric laissa traîner sa main sur les jambes croisées d’Aurore. Elle se contenta de lui répondre par un sourire complice, laissa aussi courir sa main sur les cuisses de Frédéric, puis délicatement, effleura son entrejambe. En mâle sûr de lui, et excité par ce jeu en plein cours, Frédéric écarta davantage les jambes, laissant libre champ à Aurore. Elle lui fit « Chut! » de la main. Et subitement, pendant que le prof continuait de parler, elle balança son poing dans les couilles de Frédéric. Dans un bruit sourd, il se retrouva plié en deux sur la table, mais le léger brouhaha qui régnait dans la salle de classe fit que le prof ne remarqua rien. Seuls les autres élèves comprirent ce qui se passait. D’une voix étouffée Frédéric murmura: « Mais t’es folle ou quoi? C’est quoi ton problème. » Aurore se contenta de lui sourire, et fit semblant de s’intéresser au cours. Elle souriait car elle savait qu’ainsi la guerre était déclarée avec ce gros lourdaud, et que l’affrontement serait inévitable. Frédéric qui se remettait peu à peu de sa surprise, la douleur n’ayant pas été très forte. « T’es morte! » lui glissa-t-il à l’oreille. Aurore se contenta de sourire.
Car pour Aurore, le test avait fonctionné. Le fait que Frédéric ne veuille pas avouer publiquement qu’Aurore lui avait frappé les couilles-en prévenant par exemple le professeur- trahissait son côté macho. Il voulait régler cela lui-même. D’autant plus qu’elle venait de pointer ce qui faisait sa fierté: sa virilité. Aurore savait que plus un mec était macho, plus il tombait facilement.
A la sortie, Frédéric sortit rapidement, laissant Aurore traîner. En arrivant dans la cour, elle put constater que les garçons s’étaient tous regroupés autour de Frédéric. Les filles aussi, mais dans leur coin, séparées des mâles par un cercle imaginaire. Les regards étaient tendus, et trahissait une attente. Tous devinait qu’il allait se passer quelque chose. Aurore lança à la cantonnade: « Eh bien, vous en faites des têtes! », et elle fit mine de vouloir traverser la cour pour sortir. Elle voulait que ce soit Frédéric qui l’interpelle. Car elle savait qu’il ne pouvait pas en rester là. Et effectivement, il s’approcha rapidement d’elle. On pouvait lire dans son regard toute sa détermination à se venger. Sans dire un mot, Frédéric envoya un crochet droit vers le visage d’Aurore en criant: »Je vais d’apprendre à me respecter! » Malheureusement pour lui Aurore qui avait anticipé le coup l’esquiva. Frédéric, surpris et déséquilibré par son poing qui s’était contenté de frapper de l’air, reçut sans qu’il ne puisse réagir, un gauche en pleine figure. Une clameur s’éleva dans la cour, et on entendit juste Frédéric hurler: »Salope! Tu vas me le payer cher! ». Comme un fou, il voulut se jeter sur Aurore pour l’agripper à la gorge. Tout alla très vite, et personne n’aurait pu dire au juste quelle prise elle lui fit, mais Frédéric roula à terre. Les filles riaient dans leur coin, amusées et étonnées de voir le « caïd » du bahut manger ainsi la poussière. Les garçons étaient choqués, mais attendaient pour intervenir. Frédéric se releva comme un fou, et voulut réattaquer immédiatement. Aurore qui était visiblement plus rapide que lui, et surtout plus aguerrie en combat rapproché, lui décocha un rapide enchaînement de coups de poing et de pieds dans le ventre, dans le nez puis, pour terminer, dans ses couilles. Après un bruit sourd, Frédéric tomba net sur place, à genoux par terre, les mains sur son entrejambe, le souffle coupé. « Alors, bonhomme, tu devais m’apprendre à te respecter. C’est bien ça? Réponds quand je te parle! » Mais Frédéric était incapable de parler, de sa bouche ne sortaient que des gémissements. Le silence régnait dans la cour. Aurore se planta devant Frédéric et lui agrippa les cheveux, en lui tirant la tête en arrière: « Dis, tu réponds à ma question? » Il hurla, et par un réflexe stupide, porta ses deux mains à sa tête, comme dans l’espoir de faire lâcher prise à Aurore. Voyant la voie dégagée, elle jeta Frédéric en arrière, et pendant qu’il retombait sur le dos, lui écrasa les couilles du plat de son pied. L’assistance fut traversée par un grand frisson, alors que Frédéric en position foetale se contentait d’émettre de ridicules petits couinements.
Les mecs ne savaient pas quelle attitude adopter. La surprise était totale dans leur rang. Ils restaient tétanisés, aucun n’ayant même le réflexe d’aller aider Frédéric. Et spontanément, ils n’en revenaient pas de le voir se faire massacrer de la sorte par une fille. Ils attendaient que leur « chef » se reprenne et retourne la situation à son avantage. L’attaque d’Aurore avait été aussi inattendue que violente, mais que les choses pouvaient encore changer. Les filles, elles, goûtaient avec plaisir à cette surprise. Cela les amusaient de voir ce macho se faire défoncer par une nana. Elles commençaient à encourager Aurore, timidement d’abord, puis de plus en plus franchement. Frédéric restait prostré par la douleur, Aurore s’accroupit à côté de lui. « Pauvre petit bonhomme, je t’ai fait mal à tes petites boules? Attends, je vais t’aider, il faut que tu respires régulièrement, mets-toi sur le dos, écarte un peu les jambes. Faut surtout pas rester plié comme ça en deux. » Prisonnier par la douleur, Frédéric l’écoutait, et suivait ses conseils. Il se mit sur le dos, les jambes pliées. « Attends, détache un peu ton jeans, il est trop serré. » Elle détacha la boucle du ceinturon, ouvrit le jeans, puis le fit glisser vers le bas. Sa main passa même sous le caleçon de Frédéric, et elle se mit à lui masser les testicules. « C’est fragile ces petits trucs-là. »
Frédéric sentait la douleur dans tout son corps. Il gisait comme un blessé sur le sol, et Aurore était comme son infirmière, entrain de lui masser, de lui caresser ses valseuses meurtries. La violence s’était soudainement arrêtée pour laisser la place à un moment de répit. Le cercle, des garçons et des filles, qui s’était formé autour d’eux regardait en attendant de voir comment tout cela allait évoluer. Le silence était tel qu’on pouvait entendre la respiration difficile de Frédéric. Ce dernier, sous l’effet du massage, était partagé entre douleur et plaisir. « Ca va un peu mieux? » demanda très gentiment Aurore. Frédéric se contenta d’un petit grommelement du bout des lèvres. « Pour que la douleur disparaisse complètement, il va te falloir un certain temps. Il faut que tu prennes bien soin de ces petites choses si tu ne veux pas les perdre. Un accident est si vite arrivé ». Certaines filles pouffèrent à cette dernière phrase. La voix d’Aurore se fit soudainement plus ferme:
« Alors mainteant, écoute-moi bien! Ce que je viens de te faire, ce n’est rien par rapport à ce que je pourrais te faire. On vient juste de faire connaissance, je vais donc m’arrêter là pour aujourd’hui. Mais prépare-toi à t’en prendre plein la gueule si à l’avenir tu ne fais pas plus profil bas devant moi, c’est bien clair? »
Certains mecs voulaient s’approcher pour intervenir, mais la main d’Aurore toujours dans le caleçon de Frédéric se mit à serrer les couilles tout en les remontant vers le haut. Frédéric se mit à gémir frénétiquement tout en se tortillant. du coup, les autres mecs reculèrent.
-J’ai pas entendu ta réponse!
-Mmmmh! Ahh! Oui, oui! j’ai comp… aah! lâcha Frédéric tout en frappant le sol de sa main droite, comme pour réclamer la fin de son supplice.
-Plus fort! Que tout le monde entende bien!
-OOUUIII! hurla Frédéric comme un fou, dont l’unique obsession était qu’Aurore lâche sa prise.
-Pour me prouver ta bonne volonté, tu vas retirer toi-même tes bottes, et ton jeans pour que je les emporte comme prise de guerre. Maintenant!
Aurore resserra encore sa main sur les couilles de Frédéric qui se tortillait toujours.
-Dépêche-toi, sinon je te les arrache!
Fréébétiquement, Frédéric se courba, les couilles toujours enfermées dans la main d’Aurore, et difficilement retira ses bottes puis son jeans. Les filles riaient, alors que les mecs ne savaient pas trop quoi faire tant qu’Aurore ne lâchait pas Frédéric. Tous pouvaient lire la terreur qu’il y avait dans les yeux de Frédéric, et la froide détermination dans ceux d’Aurore.
-Ramasse tes bottes et ton jeans, et suis-moi! dit Aurore en forçant Frédéric à se relever, tout en le tenant toujours par les couilles. Il était vraiment pitoyable, plié en deux, en suivant Aurore.
A suivre…
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